
Le lendemain matin je parcours les rues de Cluj pleines de Street art et de parcs. Décidément cette ville me plaît beaucoup.
Puis je rejoins J. à l’hôtel, direction une mine de sel pour le moins insolite à quelques kilomètres de Cluj. Nous prenons un bus local qui nous laisse sur une route. Le conducteur nous explique brièvement comment accéder à la mine perdue au milieu d’un village. Nous qui nous attendions à un lieu très touristiques, nous sommes surpris de découvrir la modeste entrée.
Nous traversons un long couloir vide où la température ambiante tourne autour de 10, 12 degrés La mine de Turda fermée en 1931 est célèbre pour ses vertus thérapeutique. Il est conseillé d’y séjourner plusieurs jours par an. Du coup on y a développé des activités souterraines pour que les curistes ne s’ennuient pas trop. Sous les magnifiques voutes on trouve donc une grande roue, un lac que lequel on peut faire de la barque, un bowling, des billards, des jeux pour enfants, une salle de spectacle. Il y a même de wifi ! Plusieurs des activités sont fermées car ce n’est pas la haute saison mais le lieu reste très impressionnant à visiter.
Nous ressortons par l’entrée principale, beaucoup plus moderne que la précédente. Mais de là il n’y a pas de bus donc nous retraversons la mine pour rejoindre l’autre accès.
Nous attendons 10 min un microbus qui nous ramène en une demi-heure à Cluj. De là nous décidons d’aller voir le musée ethnographique en plein air. Mais personne ne semble au courant de son existence. On finit par nous indiquer un bus mais le chauffeur n’a pas non plus l’air de connaître. Il finit par nous dire de monter. Nous arrivons au terminus mais toujours aucune trace du musée. Nous descendons et demandons à une femme qui en appelle une autre qui en parle avec une autre. Toutes se concertent et nous indiquent des voies différentes. Finalement nous prenons un taxi. Nous arrivons à 16h12 mais la dernière entrée était à 16h car le musée ferme à 17h.
Les gardiens du musée sont inflexibles, on ne peut pas rentrer, surtout qu’il ne semble n’y avoir aucun autre visiteur. Découragés nous reprenons le chemin du retour à pied mais avons la chance d’être pris en stop par un ouvrier dans sa camionnette. Il nous ramène dans le centre de Cluj.
Le soir nous repartons à la recherche de la vie nocturne de Cluj, et en particulier d’un bar pourvu d’un baby foot. Nous demandons dans un café. Le patron n’en connaît pas et appelle au téléphone un ami qui a de bonnes adresses. Là encore le sens de l’aide des Roumains est surprenant. Tout est mis en œuvre pour nous trouver une solution.
Première adresse, pas de babyfoot. Deuxime adresse on a du mal à trouver il faut entrer dans la cour d’un immeuble. Le nom du bar est écrit sur une banderole et de petites lumières illuminent le hall mais impossible de trouver l’entrée. On s’aventure dans les étages ouverts en patio mais chou blanc. Nous sommes sauvés par une jeune femme qui habite dans l’immeuble et rentre chez elle. Elle prend la peine de redescendre les escaliers pour nous montrer une petite porte discrète qui cache effectivement un bar. Mais à cette heure-ci il n y a encore personne.
En attendant nous nous remettons à la recherche d’un restaurant. Nous rencontrons par hasard la Française croisée à Sighisoara. Nous dînons ensemble et elle nous raconte ses aventures en Roumanie. Elle voyage seule. Elle a loué une voiture ce qui lui a permis de sortir des sentiers battus et de se retrouver dans des villages perdus.
Puis nous repartons dans le bar caché. Il y a déjà pas mal d’ambiance, de la musique 80’s, encore quelques Français en Erasmus, et des babyfoot ! Ils sont un peu différents de ceux auxquels nous avons l’habitude de jouer en France, mais le plaisir reste le même. Et c’est toujours un moyen idéal pour faire connaissance !